Michel, comment accroche tu tes sangles sur le bateau au niveau des taquets d'amarrage car la plupart sont équipées à leur extrémité d'un crochet métallique, le système Quickflex utilise lui des "lassos" dont l'extrémité se termine par une boucle, si des fois tu avais une photo, je suis preneur
Puisque notre ami Stéphane me sollicite je vais donc donner "quelques" éléments de réponses
(
pour la "petite histoire", alors que j' avais fait une belle réponse qui m' avait pris hier près de 45 minutes, j'ai magistralement tout paumé à la suite 'une erreur de manip' .. ; bref je m' y recolle ... )
En ce qui concerne l' arrimage d'un boat ( et c' est encore plus vrai sur de longues distances ... et à fortiori à vitesse "élevée" sur Autoroute ), je pars du principe que
- je préfère perdre du temps à multiplier les sécurités
- je n' ai pas envie d' avoir des "inquiétudes" lors de situation "à risque" ( par exemple circulation lorsque le bateau est exposé à des bourrasques de vents naturelles ou générées par la proximité de poids lourds volumineux qui se doublent ou se croisent sur autoroute ) ...
Un préambule .. ( et çà y est ,...
"il n' a pas encore commencé qu'il commence à s' écarter du sujet..." ) .
Je ne suis pas utilisateur des sangles QUICKFLEX ...
Cela dit, ... je les avais conseillé à notre ami ARNAUD78 pour la tenue de son CC625 sur sa belle remorque NAUTILUS toute neuve
Mais suite à la
rapide détérioration des pignons sur 2 de ses 4 boitiers , disons que mon enthousiasme s'est un peu ... refroidi ...
Au vu de cela, on peut se poser des questions sur ce qui pourrait se passer en cas d'efforts violents dus à un choc brutal par exemple ...
J'utilise donc des sangles de camion à cliquet.
fin de l' aparté ... allez ! .. on reprend le fil du sujet
...
Dans un 1er temps , je vais vous montrer comment j' ai arrimé les différents bateaux transportés pendant une petite trentaine d' années ...
Zéro accident à signaler a part une roue crevée sur Autoroute .
Sur la photo ci-dessus il y .. du bon
... et .. du ...
moins bon ...
Commençons par
ce qui aurait dû être évité ( ou fait .. autrement ... ) A Gauche :
la tenue du boat par le cable du treuil ( heureusement manuel )
en tension çà, c'était avant que notre gourou es-treuil (
Claude, .. si tu nous lis .. ) ne nous explique qu' un treuil
a)
EST un engin de hâlage , donc destiné à la traction
b
n'EST PAS un système de RETENUECela dit, il n' y avait pas d' à-coup sur le cable car
- a) il était bloqué en tension par le cran de sécurité
- b) la coque ne bougeait pas d' avant en Arrière du fait
- b - 1 ) qu' outre le chemin de roulement central ( dont la rotation des rouleaux était loin d'être un modèle facilité de rotation
)
- b - 2 ) la coque reposait sur 2 gros patins télescopiques ( on en voit un sous le "4" de l' immatriculation du boat ) maneuvrés par une manivelle , comme un cric de voiture
- b - 3 ) l'avant de la coque était bien en appui contre la butée d'étrave de la remorque.
A l' arrière, le bateau était tenu par une sangle à cliquet de forte dimension, qui
1 - "écrasait" la coque sur la remorque, car elle passait sous le châssis de ladite remorque ; le cliquet se trouvant à l' intérieur du cockpit ce qui
1 - a ) lui évitait d'être trop exposé au vent , et donc
1 - a - 1 ) de risquer de taper contre la coque ou contre la remorque
1 - a - 2 ) de faire des efforts de torsion sur la sangle, et de risquer de rentrer en vibration
1 - b ) rendait un peu plus difficile son réglage, m'obligeant à monter dans le bateau pour cela.
Si cet arrimage par cette sangle "plaquait" certes bien le bateau sur sa remorque, il avait AUSSI un effet négatif
Il avait ainsi tendance à vouloir rapprocher les 2 bordés du bateau
Les 3 STARCRAFT achetés entre 1993 et 2008 étaient des coques datant de 1978 ...
Et je pensais donc que le "faïençage" du gel coat à l' AR du boat était donc + ou - normal compte tenu de l'âge du boat ...
Ces traces de faïençage étaient visibles à l' AR du cockpit près des places AR ( et pas très loin du passage de la sangle )
voir la photo ci-dessous sur laquelle j' ai représenté
- par un large trait rouge l'emplacement de la sangle
- par des lignes "brisées" rouge les traces de faïençage.
Et dans les choses qui peuvent être considérées comme bonnes, on peut évoquer
a) la fixation verticale avant :
A l' avant, avec le bout d' amarrage je faisais un brêlage entre l' anneau d'étrave et le timon central.
En reprenant ainsi le principe du "palan", je peux vous dire que l'avant du boat ne risquait pas de se soulever
b) le bout de sécurité ( peu visible sur la photo ) qui reliait l'anneau de ski AR à la plaque d'immatriculation ce qui évite toute "velléité d'indépendance
de ladite plaque qui
voudrait se reposer sur la route alors que
la remorque avance ...
Pour info la coque de 5 m pesait à vide moins de 5oo kgs ; rajoutez 2oo kgs de moteur et 150 à 2oo kgs de mats divers ( dont carburant ) et, ...
on va dire qu' on était globalement en dessous de la tonne.
Avec nos SEA RAY 175 BR OB de 5m6o, la coque vide et le moteur, on est à 12oo kgs .
Le principe de fixation est donc le suivant
( je précise que la photo a été prise alors que le bateau n' était pas en condition de transport sur route
- avant de la coque non en appui sur la butée d' étrave
- Treuil électrique sur sa platine ( lorsque je roule il est dans le coffre de la voiture
- Sangles non mises.
on y voit :
entouré en orange le brêlage ( en "palan" par plusieurs allers / retours ) du bout d'amarrage AV entre l' anneau d' étrave et l' anneau soudé en bas de la potence porte treuil ;
L'objectif étant d'éviter tout mouvement de recul de la coque vers l' AR.
Symbolisés par des traits jaunes les sangles à cliquet
A l' avant , le crochet de la sangle est fixé dans l' anneau d' étrave , puis
- passe sous le timon central de la remorque
- est enroulé par le cliquet , lui même fixé à une sangle qui se termine par un crochet
- qui est fixé sur l'autre crochet de la sangle à cliquet ( il peut ne plus y avoir suffisamment de place au niveau de l'anneau d'étrave pour y fixer 2 crochets en plus du brêlage )
A l' arrière :
- un crochet est fixé à l'anneau de traction de ski
- la sangle est en biais orientée vers l' avant ( ce qui là encore limite les possibilités de recul de la coque )
- s'enroule autour du cliquet qui est lui même relié à l' autre sangle dont le crochet est
- a) soit fixé à un anneau sur le châssis de la remorque
- b) soit passé sous le chassis de la remorque.
Il faudra que je vous fasse des photos, ce sera plus clair
il va sans dire qu' à l' AR du boat il faut une sangle de chaque coté
Si on analyse cet arrimage, on peut le trouver "déséquilibré" dans le sens où
- si la coque ne peut pas reculer du fait du brêlage AV et des 2 sangles AR
- dans l'autre sens, pour éviter tout "avancée de la coque" , il n' y a
qu'UN SEUL POINT d'appui ( qui est en fait la butée d' étrave.
Or en cas de choc frontal, il va y avoir un sacré effort sur celle-ci
...
En ce sens le principe des sangles AV ( comme les quickflex ) qui
partent en biais ( ver l' AR ) des taquets AV vers la remorque et qui "travaillent" ainsi en "opposition" avec les 2 sangles AR
me semble etre "physiquement" correct !
.
Faudra que je regarde la faisabilité
...
Voilà Stéphane
... comme tu le vois, ..
une question ... courte et
une réponse ... à la Ski Wake